Aménagement cyclable de la vallée

Tous les pratiquants du vélo peuvent témoigner, rouler en vélo dans notre région est un acte des plus dangereux. Nombreux sont ceux qui en ont arrêté la pratique et nombreux sont les accidents qui rappellent cette vérité. Vivre en montagnes du Giffre lance un appel pour que les élus agissent et respectent la loi.

Voici leur communiqué concernant une action qu'ils organisent pour dénoncer le non respect de la loi concernant les derniers aménagements réalisés dans notre secteur :

Comme vous l'avez constaté, les travaux de voirie dans la vallée vont bon train. Malheureusement, malgré le dialogue entamé avec les élus, nous cranions que ceux-ci oublient complètement les cycles.

En bref :

- Les aménagements dores et déjà réalisés à Verchaix ne respectent pas la loi LAURE*. Les travaux se poursuivront en 2018, il est important de convaincre les élus de modifier le projet !

- A Taninges, les élus nous disent qu'ils "pensent aux cycles" mais pour l'instant, sur les plans publiés, nous n'avons rien vu et nous sommes inquiets. La deuxième phase de travaux qui commencera en 2018 concernera le rond point, la traversée du Foron et une partie de l'avenue de Thézieres. La place ne manque pas pour prévoir un aménagement cyclable et les financements non plus : le département ne cesse de répéter qu'il est prêt à aider les communes sur ce type d'investissement !

Aussi, l'association organise un rassemblement le samedi 9 décembre à 10h15 à Taninges devant la mairie et à 11h à Verchaix devant chez Ricco Motoculture.

Soyons nombreux à montrer notre attachement au respect de la loi LAURE et à l'intégration d'aménagement cyclables pour tous. Venez avec votre biclou !

Toute l'équipe de vivre en montagne du Giffre

Rappel de l'article 20 de la loi Laure évoquée ci-dessus :

L228-2 : A l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation.
L’aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements urbains, lorsqu’il existe.

Encore une fois, dans un autre registre on voit que les lois existent. Le problème est de savoir qui est censé les faire respecter? C'est souvent là que le bât blesse, ce qui encourage à passer outre. Au fait, lorsque l'aménagement de l'entrée ouest de Mieussy a été réalisé, on n'a guère pensé aux cyclistes, non?