Ceci est le titre d'une émission diffusée mercredi 29 novembre 2017 sur FR3. Comme d'habitude ce genre d'émission, "Pièces à conviction", qui nous informe sur des sujets dérangeants a été programmée à une heure très tardive. Grâce au replay vous pouvez quand même la revoir sur internet.
Voici le descriptif de ce reportage :
L’argent public versé aux associations est-il toujours dépensé à bon escient ? Le secteur associatif constitue un pan insoupçonné de notre économie. Chaque année, malgré les restrictions budgétaires, l’Etat et les collectivités locales distribuent près de 34 milliards d’euros de subventions publiques aux associations. Clubs de football, de chasse, soutien scolaire ou encore prévention de la radicalisation, on estime à 1,3 million le nombre d’associations en France.
Au service de l’intérêt général ?
L’argent public distribué par l’Etat est censé servir l’intérêt général, mais ce n’est pas toujours le cas. L’enquête de "Pièces à conviction" révèle comment certaines associations servent de bras armés aux élus, au détriment du citoyen et du contribuable.
Clientélisme, détournement de fonds ou achat de voix… des petites associations de quartier aux grosses structures abreuvées d’argent public, nous avons enquêté pendant six mois sur la face cachée des associations.
Cette émission nous explique très clairement que M. Wauquiez, vous savez le Père-Noël qui a été très généreux avec les domaines skiables, n'a pas grand chose à faire avec le réchauffement climatique et l'environnement en général. On voit également comment l'Etat ne se soucie que très peu de contrôler comment est utilisé l'argent public, l'argent de nos impôts. Ce reportage n'est qu'une preuve supplémentaire que le fameux (fumeux) endettement de notre pays n'est pas prêt à se résorber. On apprend également que la réserve parlementaire a été (sera) supprimée en 2024! On ne peut pas tuer le Père-Noël comme ça.
Par ailleurs on voit dans cette émission que les dysfonctionnements de nos élus ne sont pas trop contrôlés par l'administration. Ceci explique peut-être pourquoi la préfecture n'a pas donné de suite à notre signalement de favoritisme sur la commune de Mieussy.
On peut également se demander pourquoi la conseillère départementale, Marie-Antoinette Métral, accessoirement présidente du SMDEA (Syndicat Mixte Départemental d'Eau et d'Assainissement), ne s'intéresse pas au cas de la fruitière de Mieussy dont le système d'assainissement n'est pas aux normes. Alors qu'elle venait de prendre la présidence de ce syndicat, lors des voeux du maire de Mieussy en 2016, Philippe Guittet l'avait félicitée de sa nomination et informée du problème de la fruitière. Si elle n'a pas fait bouger les choses depuis bientôt près de 2 ans, c'est certainement que dans d'autres secteurs du département les cas de ce type sont très nombreux et qu'elle n'a pas les moyens de les faire évoluer. Rappelons encore une fois que les rejets de la fruitière de Mieussy représentent l'équivalent de 750 habitants. Philippe Guittet a envoyé un mail à la présidente du SMDEA pour savoir où on en est au sujet de la mise en conformité de la fruitière. Une réponse de celle-ci informe de la dissolution du SMDEA. L'organisme chargé du problème est l'ARS (Agence régionale de Santé). Un mail a été adressé à cet organisme pour avoir des informations.
Pour conclure, en regardant ce reportage, il est difficile d'être optimiste et d'avoir une grande confiance en nos élus, et malheureusement dans les administrations censées exercer des contrôles. Devant un tel laxisme, nos élus auraient tort de se priver!